Les progrès dans la précision de la détection des bulles circulantes par effet doppler ont ouvert de nouveaux champs d’investigations : d’une part il n’est plus utile d’aller avec le cobaye observé jusqu’à l’accident, ensuite cette technique permet d’évaluer l’efficacité d’une table de plongée, enfin en abandonnant tout modèle déterminisme on peut construire des tables à partir de la seule observation de l’effet doppler.

Par exemple, Nishi au Canada pour les tables DCIEM, entre 1983 et 1986, tous les profils de plongées testés furent contrôlées par un microprocesseur. Les plongées successives furent testées jusqu’à trois plongées mais par contre, la correction due à l’altitude ne fut pas vérifiée.

Ce modèle a l’originalité d’avoir lié l’effet de perfusion d’un tissu par un gaz inerte introduit par Haldane, avec l’effet de la diffusion décrit par Hempleman.

De plus à l’inverse de nombreux modèles, celui-ci a servi réellement à l’élaboration de tables utilisées encore aujourd’hui. On peut même dire qu’actuellement, c’est la table qui a été la plus testée parmi celles utilisées dans le monde, et est encore plus conservatrice que les tables de l’US Navy, de la Royal Navy et les tables Bühlmann.profil