Tous les plongeurs sont soumis à des lois physiques dont la variation des paramètres impose des précautions spécifiques. La méconnaissance et le non-respect de ces lois sont trop souvent  responsables des accidents que l’on rencontre.

Au niveau de la mer, la pression équivaut au poids de l’air atmosphérique, soit 1’013 mbar ou 760 mmHg ou 1 kg/cm2 ou 1 ATA (atmosphère absolue) ou 1 bar. A 10 m. de profondeur, un plongeur subit une pression réelle de 1 bar (pression relative de l’eau) à laquelle s’ajoute 1bar (pression atmosphérique), soit 2 bar de pression absolue. A 30 m., la pression est de 4 ATA et à 70 m. de 8 ATA. Cette variation de la pression absolue n’est pas linéaire et nous constatons qu’elle double entre la surface et la profondeur de 10 m., puis double de nouveau entre 10 et 30 m. et enfin qu’il faut atteindre 70 m. pour qu’elle double une troisième fois. Toute mauvaise manoeuvre a d’autant plus de conséquences que l’on se trouve près de la surface. Cinq autres lois sont à connaître pour comprendre la physiopathologie des accidents de plongées.

Quelques bases théoriques sont indispensables pour mieux cerner la survenue des accidents de plongée, mais aussi pour mieux comprendre la pratique du caisson hyperbare.

L’oxygénothérapie hyperbare consiste à administrer de l’Oxygène à des pressions supérieures à la pression atmosphérique. Le but recherché est d’augmenter la pO2, afin d’augmenter la portion dissoute d’O2.

La pression atmosphérique représente la pression que l’atmosphère exerce au-dessus de nous. Au niveau de la mer, elle est de 760 mmHg, ou 1 bar. Cette pression augmente, dans l’eau, d’un bar tous les 10.33 m.

On exprime la pression absolue, ou atmosphère absolue (ATA), par rapport au vide total. C’est l’unité utilisée en médecine hyperbare.

Réf. : L’oxygénothérapie hyperbare, approche globale de la technique, Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Infirmier Généraliste, GONIN Xavier, 1996.