Il s’agit ici d’une liste descriptive d’indications toutes relatives, n’ayant pas fait l’objet d’études particulièrement poussées, ne mettant pas en avant leur réelle efficacité. Mais elles sont néanmoins retenues par certains centres hyperbares.

  • Greffes et lambeaux en « danger » : l’administration d’une ou plusieurs séances d’OHB peut contribuer aux chances de survie de greffes et lambeaux en cas d’ischémie (oedème du pédicule), durant les premiers jours après l’opérations;
  • Brûlures : il a été observé que l’application d’une ou plusieurs séances d’OHB très précoces peut, en cas de brûlures étendues de 2ème degré profond, empêcher la progression de ces brûlures vers du 3ème degré, souvent observée dans les premières 24 heures après la brûlure. Egalement, l’OHB peut aider – dans un second temps – à préparer le terrain pour les greffes de peau, et ainsi réduire le temps avant une greffe (important facteur de risque pour le développement des cicatrices hypertrophiques). Finalement, en cas de perte d’une première greffe de peau, on peut conseiller la préparation de la plaie par OHB (induction d’un tissu de granulation sain) quelques jours avant la nouvelle greffe.
  • Autres indications : des maladies rares peuvent bénéficier d’OHB : la pneumatose cystoïde intestinale, une infection bénigne en soi de la paroi intestinale, qui provoque la formation de bulles intra et submucosales douloureuses; l’intoxication au trétrachlorure de carbone (CCl4) et l’anémie sévère (par saignement) chez des patients que l’on ne peut pas transfuser (Témoins de Jéhovah…). Il y a, en plus, un certain nombre de maladies ou affections où l’OHB semble être utile : les migraines rebells, les glaucomes, la maladie de Crohn… Cependant les recherches sur ces indications ne permettent pas à ce jour de déterminer la place exacte de l’OHB dans le schéma de traitement.

Réf. : L’oxygénothérapie hyperbare, approche globale de la technique, Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Infirmier Généraliste, GONIN Xavier, 1996.